Bonjour Ann, peux-tu te présenter brièvement ?

« Je suis Ann Luyten, la nouvelle directrice du bureau de Turnhout. J’ai 56 ans, je suis mariée et j’ai deux filles déjà adultes. La famille est essentielle pour moi. D’ailleurs, je suis la fière grand-mère de deux magnifiques petites-filles, ce qui me rend très heureuse. Elles sont adorables !».

 

Comment s’est déroulé ton parcours chez Mercier Van Lanschot ?

« Comme beaucoup d'entre nous, j'ai commencé à ce qui est devenu la KBC, plus précisément dans le département des crédits aux PME. Après cette période, j'ai travaillé pendant une dizaine d'années à la Bankunie, une banque campinoise à Turnhout. J'y étais non seulement assistante de direction mais aussi responsable des transactions en cash dans les bureaux de change. Très intéressant : j'y ai énormément appris.»

 

« Cependant, après une reprise, la direction a déménagé à Bruxelles et j'ai décidé de ne pas la suivre. Mes enfants étaient encore petits, mon mari travaillait beaucoup et je voulais pouvoir déposer et récupérer mes enfants à l'école. Heureusement, en 2000, j'ai reçu une belle offre de Van Lanschot Turnhout. J'y ai d'abord été assistante et puis j'ai pu évoluer vers le rôle qui m'intéressait vraiment : celui de banquier privé. Et voilà, maintenant je suis directrice de bureau (sourire) !».

 

Directrice de bureau : que reprend cette fonction ?

« Au sens strict ? Guider les collègues de bureau, piloter, déléguer et veiller à ce que tout se passe bien. Je conçois mon travail avant tout comme une force motrice. Je veux être quelqu'un qui donne le bon exemple et qui va donc motiver les autres. Il est essentiel que nous fassions tous preuve du même dynamisme et de la même ambition, afin de servir au mieux nos clients et de faire croître notre bureau. Je crois beaucoup à l'esprit d'équipe et je veux créer un environnement chaleureux où chacun exploite ses talents au maximum. »

 

Comment décrirais-tu le bureau de Turnhout ?

« Notre bureau de Turnhout est en pleine expansion. Cela amène quelques défis, bien sûr, mais aussi et surtout du dynamisme, des possibilités et de la positivité. Nous sommes une équipe soudée et nous construisons le futur en équipe. De plus, la Campine est une région superbe - nous avons la chance d’avoir énormément d’entreprises de qualité situées ici, avec toutes les opportunités que cela entraîne, bien sûr (rires)!».

 

Le secteur bancaire était-il un choix conscient pour toi ?

« C'est amusant que tu poses cette question, parce que non, ce n’était pas du tout un choix conscient  (rires) ! En fait, j'ai atterri dans le secteur bancaire tout à fait par hasard, via ma belle-sœur. Elle travaillait également à l'ancienne KBC et m'a indiqué un poste à pourvoir au siège de Louvain. C'est donc aussi simple que cela (rires) ! Maintenant, il faut bien reconnaître qu'une fois plongée dans le secteur, mon intérêt s'est éveillé et je m'y suis sentie comme un poisson dans l'eau. C'est encore le cas, d'ailleurs ! Je suis donc aujourd'hui encore reconnaissante de cet heureux hasard .»

 

Pourquoi as-tu choisi Mercier Van Lanschot ?

« J'adore travailler dans la banque privée. J’ai le sentiment de vraiment pouvoir servir nos clients. En fait, je ne voudrais jamais retourner dans une grande banque, je me sens tout à fait à ma place ici. Je suis également fière de pouvoir écrire un peu de l'histoire de la fusion Mercier Van Lanschot. Pour moi, il s'agit d'une très belle évolution - et c'est donc très intéressant de pouvoir apporter ma pierre à l'édifice.»

 

« Mercier Van Lanschot - et bien sûr Thomas - pense, sent les choses et prend des décisions comme un entrepreneur, plus que comme un manager. J'ai l'impression que nous savons qui sont nos clients, ce qui est important pour eux et ce dont ils ont réellement besoin en termes de patrimoine. Notre offre est complète, ce qui nous permet de faire la différence pour chaque client fortuné. Et nous la faisons, cette différence. Pour faire court, j'ai vraiment l'impression que, grâce à la fusion, 1+1 est égal à 3. Et c'est très beau à voir (sourires) .»

 

Ann & Mercier Van Lanschot: le match parfait ?

« On peut le dire (rires) ! Je suis très orientée services, comme Mercier Van Lanschot. La satisfaction et l’appréciation des clients me donnent l’énergie de me donner à 100% tous les jours. Avec la fusion, qui a été un succès, j’ai l’impression que nous traçons notre propre route,  et c’est un soulagement à vrai dire. Nous nous différencions de tout ce que les grandes banques font, en mettant l’accent sur le sur-mesure. Donc oui, je pense qu’on peut parler d’un match parfait (clin d’oeil).»

 

Qu’est-ce qui rend Mercier Van Lanschot unique à vos yeux ?

«Je trouve que, comme banque privée, nous sommes parvenus à développer une offre complète. Les ajouts et les capacités étendues de Van Lanschot Kempen ont encore renforcé cela. De plus, je trouve que notre philosophie partagée de “investir ensemble” est très forte. Cela montre non seulement que nous avons confiance dans ce que nous faisons mais aussi que nous sommes véritablement au service de nos clients. Là où d’autres acteurs du secteur voient leurs clients comme des numéros, nous construisons consciemment des liens forts et à long terme avec notre clientèle.»

 

Ann, que fais-tu pendant ton temps libre ?

«Je suis mère et grand-mère, c’est déjà pas mal ! Si les petites-filles me sourient, ma journée est réussie. J’aime aussi beaucoup cuisiner pour ma famille et m’occuper d’elle. La famille est essentielle pour moi. J’ai aussi la chance de toujours avoir mes parents. Chaque jour avant d’aller travailler, je passe prendre un petit café chez eux - c’est quelque chose pour lequel je me lève plus tôt avec grand plaisir (rires) ! Je vois aussi des parallèles évidents entre mon engagement envers mes parents et mon engagement envers mes clients : il faut trouver du temps pour ce qui compte (clin d'œil).»

 

Pour terminer, quelles sont tes ambitions pour le bureau de Turnhout ?

«Construire, construire et encore une fois : construire (ambitieux) ! Les fondations sont là, et avec notre équipe, nous allons continuer à aller de l’avant dans les années à venir. Nous avons un beau défi devant nous et une vision claire du futur sous les yeux. Je suis plus qu’enthousiaste à l’idée de relever ce défi sous la bannière de Mercier Van Lanschot. En route pour l’avenir ! Comme conclusion de l’interview, c’est pas mal, non (rires) ?».

 

Bien sûr ! Merci pour cette belle interview, Ann. Bonne continuation à Turnhout !